Tant le maïs que le soya sont sensibles à la présence hâtive des mauvaises herbes. Plus la pression des mauvaises herbes est forte, plus le risque de perte de rendement est élevé.
Les mauvaises herbes qui lèvent avant ou en même temps que le maïs ou le soya sont les plus compétitives. Elles présentent le plus grand risque de perte de rendement. Peter Sikkema, professeur de gestion des mauvaises herbes en grandes cultures à l’Université de Guelph, indique que la recherche a démontré que le fait de retarder l’application d’herbicides sur le maïs peut entraîner des pertes de rendement allant de 1 à 3,5 boiss./acre par jour.
Retarder les traitements contre les mauvaises herbes dans le maïs et le soya peut avoir un impact économique important. Les applications d’herbicides au moment opportun est donc un élément essentiel dans votre stratégie de lutte contre ces indésirables. Le désherbage en deux temps consiste en l’application d’un herbicide efficace en prélevée, suivie d’un herbicide en postlevée pour nettoyer les échappées de mauvaises herbes. Cette stratégie offre au maïs et au soya le meilleur départ possible.
Les mauvaises herbes problématiques peuvent être particulièrement nuisibles aux rendements du maïs et du soya. Les mauvaises herbes résistantes au glyphosate, comme la vergerette du Canada et l’amarante tuberculée sont de plus en plus préoccupantes pour les agriculteurs. Vous ne pouvez pas non plus ignorer l’impact de l’humble chénopode blanc. C’est la feuille large la plus répandue dans l’est du Canada. Selon le Guide agronomique des grandes cultures, publication 811, le chénopode blanc peut entraîner une perte de rendement allant de 30 à 40 % à des densités aussi faibles que 5 plants/m2.
Conseils pour prévenir les pertes de rendement :