Ravageur du maïs bien connu dans l’ouest de l’Ontario, le vers-gris occidental du haricot (VGOH) a rapidement « conquis » la province. Devenu un problème persistant dans l’est de l’Ontario, il jette maintenant son dévolu sur le Québec et les Maritimes.
Historiquement, ravageur secondaire du maïs, le VGOH peut, sous des conditions météorologiques favorables, causer des pertes de rendement importantes et réduire la qualité du grain. Pour chaque larve par plant, on évalue des pertes de rendement allant en moyenne de quatre à quinze boisseaux à l’acre.1 Outre cette perte, le risque de diminution de la qualité du grain résultant d’une infestation par le VGOH est un facteur important pour les régions où la pression de la pourriture de l’épi est plus élevée.
La surveillance et le dépistage constituent la première ligne de défense contre le VGOH. La cueillette d’un maximum d’informations sur les populations de VGOH peut vous aider à prendre des mesures contre ce ravageur.
L’arrivée des VGOH adultes, étant liée aux degrés-jour de croissance, les saisons de vol varient selon les conditions météorologiques d’une année à l’autre. Le piégeage demeure le meilleur moyen de déterminer le début de la saison du VGOH.
Surveillance, le piège à phéromones est la méthode de surveillance des adultes la plus courante et la plus économique. Il s’agit d’une excellente méthode pour suivre le vol des papillons de nuit. Les pièges à phéromones permettent de détecter efficacement la présence des mâles adultes et l’activité générale de vol.
Les papillons sont principalement actifs la nuit, à la recherche de partenaires et de nectar pour se nourrir. Lorsque le pic de vol de la noctuelle semble avoir commencé, comparez-le au stade d’avancement de votre culture de maïs. Voyez à déterminer si vos champs sont susceptibles d’être attirants pour les femelles en période de ponte.
Les champs à haut risque sont ceux au stade « cornet tardif » jusqu’à celui du « début des panicules », près du pic de vol de la noctuelle (mi-juillet à la fin juillet en Ontario). Les champs dont les stades de la culture et la hauteur des plants varient sont idéaux pour une ponte prolongée dans le même champ. Ils peuvent attirer les noctuelles sur une longue période.2
Dépistage — La recherche des œufs et des larves dans la culture demeure la meilleure méthode pour déterminer la nécessité et le moment d’un traitement. Les femelles préfèrent pondre avant le stade des panicules du maïs pour synchroniser l’éclosion des œufs avec l’alimentation en pollen, la nourriture préférée des larves, suivie de l’épi.
Conseils pour repérer le VGOH : Vérifiez 20 plants dans au moins cinq zones de chaque champ. Inspectez chaque plant à partir de la feuille de l’épi en allant vers le haut. Recherchez des masses d’œufs sur les faces supérieure et inférieure des feuilles. S’assurer de rechercher les larves dans les collets, les panicules et les épis. Poursuivre le dépistage tout au long de la saison. Les champs de maïs continueront d’attirer les noctuelles durant toute la période de croissance. Le risque de dommages économiques diminue à compter du stade « mi-laiteux », car les grains vont bientôt durcir à mesure qu’ils mûrissent. Ils deviennent moins susceptibles d’être endommagés par des larves de plus petite taille.
Les seuils d’intervention peuvent varier de 4 à 8 % environ des plants échantillonnés contenant une masse d’œufs. Si le VGOH est observé année après année, ou si le risque de pourriture de l’épi est élevé, les producteurs peuvent envisager des seuils encore plus proactifs (environ 2 %).
Vous cherchez d’autres conseils sur le dépistage du VGOH! Consultez cette fiche conseil de Corteva Agriscience™ au sujet du VGOH.
Agir contre le VGOH se traduit par la prise de bonnes décisions en matière de traitement et de calendrier. Les producteurs peuvent s’appuyer sur ces méthodes de détection fiables pour planifier les traitements et alterner les modes d’action des insecticides afin de limiter le risque de résistance. Vous cherchez une solution contre le VGOH! Jetez un coup d’œil à l’insecticide Delegate™.
Suivre un programme de dépistage et de surveillance solide constitue la meilleure défense d’un producteur contre le VGOH. Puis, utiliser les seuils notés pour prendre des décisions éclairées pour agir et prendre toutes les décisions de gestion nécessaires. Pour obtenir plus d’informations ou des conseils sur les produits, contactez un conseiller agronomique fiable, votre détaillant ou le gérant de territoire de Corteva Agriscience™.
1https://www.corteva.ca/resources/agronomy-hub/field-perspectives-western-bean-cutworm-north-america.html
2https://fieldcropnews.com/wp-content/uploads/2017/05/WBC-Scouting-and-Management-2017-Corn-Final-2.pdf