Cette année, faites de la gestion de la résistance une priorité
Un problème est survenu, je reassaye plus tard
L’utilisation et la gestion responsables des produits de phytoprotection des cultures sont essentielles. Elles garantissent leur efficacité continue sur les exploitations agricoles canadiennes. Même sans problème identifié, adopter une approche proactive de la gestion de la résistance constitue le meilleur moyen de retarder le développement de mauvaises herbes, de maladies et d’insectes résistants.
On peut affirmer sans risque de se tromper que les agriculteurs de l’est du Canada ont probablement de la vergerette du Canada résistante aux herbicides dans leurs champs ou dans les zones environnantes. L’une des premières mauvaises herbes résistantes aux herbicides identifiées en Ontario, la vergerette s’est adaptée au fil des ans. L’amarante tuberculée résistante aux herbicides sera la prochaine « mauvaise herbe à surveiller ».
Une approche proactive de la gestion de la résistance, c’est prévoir que vos champs pourraient avoir le biotype résistant « 1 sur un million ». Il faut créer un plan de protection des cultures pour éviter le développement de la résistance sur votre exploitation.
Déséquilibrez les mauvaises herbes, les maladies et les insectes en intégrant des outils de gestion de la résistance pour prévenir leur adaptation.
Sans un plan visant à intégrer la diversité et à adopter les meilleures pratiques en gestion des ravageurs, vous risquez de perdre la technologie et les outils. Établissez d’abord un plan de rotation des cultures, en alternant et mélangeant les herbicides, fongicides et insecticides, en incorporant plusieurs modes d’action. Respectez les directives et le calendrier d’application recommandés.
S’appuyer exclusivement sur un seul mode d’action occasionne l’un des plus grands risques pour le développement de la résistance.
Planifier exige du temps, tout comme la recherche des informations les plus récentes. La bonne nouvelle est qu’il existe de nombreuses ressources disponibles pour vous aider à prendre des mesures pratiques. Elles faciliteront la création d’un programme de lutte antiparasitaire (LAI) couvrant mauvaises herbes, maladies et insectes.
Voici une liste de ressources sur la gestion de la résistance. Elles vous permettront de prendre l’initiative :
Souvenez-vous que tout bon plan nécessite un plan de secours (plan B). En effet, les conditions météorologiques peuvent facilement perturber le calendrier des applications. Les défis courants de la chaîne d’approvisionnement risquent de jouer le même rôle. Vous désirez plus d’informations. Un conseiller agronomique de confiance, un détaillant ou un gérant de territoire de Corteva sont également d’excellentes sources de conseils pour préparer des plans de gestion de la résistance.