Un problème est survenu, je reassaye plus tard

Dans les cultures de crucifères en feuilles, la lutte contre la mouche du chou exige une action préventive

la mouche du chou

La mouche du chou peut faire des ravages sur les plants de crucifères repiqués. Elle creuse des trous dans les tiges des nouveaux plants. Le tunnel créé conduit finalement à des plants rabougris, jaunis ou, dans le pire des cas, morts. Même si les plants ne meurent pas, leurs racines sont pleines de blessures. Celles-ci constituent des points d’entrée privilégiés pour d’autres agents pathogènes nuisibles. Pour réduire les pertes potentielles de rendement, il importe que les producteurs prennent des mesures préventives pour supprimer la mouche du chou. 

Plusieurs générations par saison

La mouche du chou est la forme larvaire de la mouche des racines du chou, une petite mouche noire grisâtre qui émerge du sol au début du printemps. Les femelles adultes pondent immédiatement de petits œufs blancs en forme de torpille sous la ligne de surface du sol. L’éclosion a lieu en trois à sept jours seulement. Les larves commencent immédiatement à se nourrir des racines des plantules. Elles continuent à le faire pendant quatre semaines avant de se transformer en chrysalide et de recommencer le cycle.

Bien que ce cycle de vie permette deux ou trois générations de mouches du chou par saison, c’est la première génération, au printemps, qui cause les dommages économiques les plus importants aux plants de crucifères, comme le brocoli, le chou et le chou-fleur*.

corn maggot crop damange on roots   corn maggot crop damange

Dépistage de la mouche du chou

Pour vérifier la présence d’œufs, remuer délicatement le sol autour et à proximité des plantules avec un petit couteau, une baguette, un pinceau ou un outil similaire. Rechercher des groupes de deux à douze œufs le long de la tige ou à proximité de celle-ci. À noter que les œufs sont parfois pondus individuellement. Les œufs de la mouche du chou sont très petits (environ un huitième de pouce), oblongs et blancs.

Selon le ministère de l’Agriculture et des Affaires rurales de l’Ontario (MAAARO), un seuil économique pour la mouche du chou n’existe pas. La présence d’œufs sur ou près des tiges des plantules suffit pour considérer la plante comme infestée et susceptible de subir des dégâts dus à l’alimentation par ces envahisseurs. 1 Voilà pourquoi il est absolument essentiel de prendre des mesures préventives de suppression lorsqu’il s’agit de lutter contre la mouche du chou dans les crucifères en feuilles.

L’insecticide Success™ offre une solution

La maîtrise de la mouche du chou s’avère difficile. Il existe peu d’options insecticides, car il est difficile de choisir le bon moment pour traiter, dû à la rapidité avec laquelle les larves éclosent et commencent à se nourrir. De plus, elles sont difficiles à atteindre. En effet, elles vivent et se nourrissent sous terre.

Cependant, il existe une solution pour les producteurs. Ils peuvent l’appliquer au moment de la transplantation : L’insecticide Success™ avec l'actif Qalcova™ (spinosad). La matière active Qalcova appartient à une classe unique d’insecticide dérivé d’une espèce de bactérie naturelle du sol appelée Saccharpolyspora spinosa.

L’insecticide Success est un outil important dans les plans de lutte antiparasitaire intégrée (LAI). Success offre aux producteurs un mode d’action unique du Groupe 5. Il peut être utilisé en rotation avec n’importe quel autre Groupe d’insecticide. Il est très actif à faible dose. Success est très efficace contre la mouche du chou lors du repiquage des crucifères. Il ne présente pas de danger pour les insectes auxiliaires lorsqu’utilisé conformément au mode d’emploi figurant sur l’étiquette.

Bassinage avant le repiquage

Les plantules de crucifères sont plus vulnérables juste après le repiquage. Appliqué en bassinage 24 heures avant le repiquage, l’insecticide Success offre aux plantules une protection efficace contre la mouche du chou pendant l’établissement des plants.

Plus précisément, Success est appliqué à raison de 12,5 ml dans 2 litres d’eau pour 1 000 plants. Par la suite, rincer le produit restant sur les plants vers le substrat de croissance avec 2 litres d’eau supplémentaires. Ce processus permet de positionner précisément la matière active dans le plant à repiquer. Ainsi, au moment de mettre le plant au champ, le larvicide se trouve déjà dans le tissu végétal, prêt à être ingéré par les larves de la mouche du chou lorsqu’elles s’en nourrissent.

Comme c’est le cas pour de nombreux insectes ravageurs souterrains, lorsque les dégâts causés par la mouche du chou sont visibles, il est trop tard pour faire quoi que ce soit pour réchapper les plants. Les stratégies préventives, comme l’application de l’insecticide Success avec Qalcova avant le repiquage, constituent la meilleure défense contre ce ravageur vorace.

Pour en savoir plus sur la façon dont Success peut s'adapter à votre exploitation, contactez votre expert local en horticulture Expert en horticulture de Corteva.

 

*À l’exception du rutabaga, affecté négativement par toutes les générations de la mouche du chou.
1 Ministère de l’Agriculture et des Affaires rurales de l’Ontario, page sur la mouche du chou : https://www.ontario.ca/page/cabbage-maggot